Famille Patacq – Un nom qui se cultive

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Patacq, un nom qui est le nôtre et que nous portons fièrement.

Loin des clients inconnus pour lesquels nous nous sommes investis par la suite, c’est de notre famille que nous allons parler ici. La réussite de deux personnes : notre père et notre sœur.  

Depuis 2001, les bocaux Famille Patacq se détachent dans les rayons grâce à leur identité visuelle forte : un carré de tissus vichy rouge, un logo riche de sens et de la documentation bien réfléchie. Le logo, un signe infini rouge, représentant les 8 membres de notre famille et la boucle de services rendus et obtenus en travaillant nos terres.

Pour Véréna et Jean-Paul « unis par le haut » est une devise, une valeur très importante, c’est la notion de famille élargie, elle ne s’arrête pas aux liens du sang. Par leur travail, ils souhaitent démontrer l’importance d’honorer la terre, le produit qui en est créé et « l’autre ». L’autre c’est un ami, un collègue, un client. C’est une fierté de travailler au pied des Pyrénées et d’utiliser un savoir-faire ancestral tout en étant tourné vers l’avenir.

FAMILLE PATACQ

La Famille Patacq, au-delà d’être une grande famille unie, est une marque qui commercialise du haricot tarbais sec et frais, et des recettes dans des bocaux. Cette marque est la continuité de la ferme de Cayret, située à Ger dans les Pyrénées-Atlantiques, sur un plateau à 400m d’altitude. La terre est très riche et est idéale pour la culture. Dans cette petite région agricole au micro climat qui garde un peu de fraîcheur en été, se situe la ferme de la famille Patacq.

On y trouve 4 cultures : 

– 15 hectares de haricot tarbais entièrement cultivé à la main. Les 45 autres hectares sont partagés entre maïs, oignon de Trébons et graines indigènes des Pyrénées. 

– Le maïs sert de précédent cultural. Il prépare la terre à accueillir les haricots d’une année à l’autre. 

– L’oignon de Trébons est depuis deux ans le nouveau défi de notre père et de notre sœur. Un oignon allongé, doux, non piquant cru et sucré une fois cuit. Une culture ancienne, dont une quinzaine d’agriculteurs ont décidé de reprendre le flambeau. La Famille Patacq s’investit pour contacter de nombreux chefs et leur faire découvrir ce produit. C’est donc un pari risqué, mais plein de promesses!

– Le dernier projet auquel prend part Famille Patacq est Indigraines. Une idée lancée par le Conservatoire Botanique des Pyrénées qui souhaite ensemencer les montagnes avec des plantes historiquement présentes dans les Pyrénées. Plus robustes et résistantes à de grands écarts de températures, elles permettent de mieux fixer la neige et ainsi éviter les avalanches. Mais il faut les récolter en montagne, les faire se multiplier en pépinières avant de les semer en en plaine. C’est là qu’entre en jeu la Famille Patacq.

DES PRODUITS DE GRANDE QUALITÉ

La Famille Patacq cultive des produits rares et d’excellences. En plus d’être agriculteurs, ils sont aussi les commerçants et le moyen de communication de ces produits. Venu du Nouveau Monde, le haricot s’est développé sous toutes les formes et est présent aujourd’hui sur tous les continents. Ce qui fait la spécialité du haricot tarbais est la précision de sa sélection. 

Le résultat est une peau très fine, un grain qui se gorge de jus lors de la cuisson, et un fondant inégalé. Depuis vingt ans, sa culture a été relancée et il bénéficie depuis de la reconnaissance d’un label rouge et d’une indication géographique protégée. Ces labels assurent aussi la protection de sa qualité et l’encadrement des pratiques qui mène à sa production. Pour Jean-Paul, notre père, le haricot tarbais est “la Rolls-Royce des haricots”. Il a la chance de s’harmoniser avec tout en cuisine, même le chocolat !

Si vous avez peur de vous lancer dans la préparation de haricots tarbais, la Famille Patacq saura vous régaler. Depuis 2001, nous les enfants, servons de cobayes pour créer les meilleures recettes. Nous avons goûté des dizaines de versions. Notre père a choisi de cuisiner les haricots tarbais différemment de ce qu’on a l’habitude. Il a élaboré un mélange d’épices tenu secret qui différencie ses recettes des classiques !

L’oignon de Trébons, lui, ne bénéficie pas de la même visibilité. Les bigourdans en cultivent parfois quelques-uns dans leur potager, mais nous ne sommes pas habitués à en voir sur les étals. Grâce au travail mené, de nombreux chefs ont découvert cet oignon et ont appris à le cuisiner : Gilles Goujon, Michel Sarran, ou Michel et Sébastien Bras. C’est un oignon riche en goût qui peut se cuisiner comme un légume à part entière. Sa forme lui donne un certain esthétisme apprécié des grandes tables. Il peut accompagner de nombreuses choses mais il ne faut pas le relayer à la place de simple condiment.

PAYSAN, UNE PASSION

Jean-Paul

« Quand on me demande ce que je fais, je dis que je suis paysan. Mais comment expliquer que ce mot dévoyé fait ma fierté ? C’est beaucoup d’efforts. Je me tais, car je sais que tout le monde n’a pas la chance de vieillir au pied d’un arbre tordu au milieu. Vivre en harmonie avec la nature est le rêve de l’Occident. Notre réalité est de vivre en nature, ce qui est bien différent. Cultiver l’échange, la relation, trouver la mesure dans le rapport de forces et s’émerveiller. Que dire de plus quand on travaille avec des haricots tarbais ? Je ne vois pas. Ah, si. C’est ainsi que nous espérons, tous en famille, bâtir un monde meilleur. »

réna

« J’ai eu la chance de grandir au pied de cet arbre tout tordu. Tout comme mes ancêtres, depuis plus de 400 ans. Un lieu béni des dieux qui a nourri des générations et a été témoin de chaque portion de vie, apportant avec elles des visions du monde bien différentes. Je suis partie très loin, faisant mes propres armes dans un milieu entrepreneurial qui n’avait aucun sens à mes yeux. Je suis partie pour mieux revenir. C’est au détour d’une conversation avec mon père, lors d’une livraison à un client, que tout est devenu clair : je souhaite bâtir un monde meilleur issu de la terre, façonner un avenir dans un état d’esprit que je veux partager avec le plus grand nombre. N’est-ce pas aussi cela le bon sens paysan ? »

 

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